Il y a un peu plus de 150 ans, un nouveau circuit s'ouvrait à la colonisation; il s'agissait d'une de ces fertiles régions qu'arrose la Chaudière. Déjà, en effet, plusieurs clochers réfléchissaient leur longue silhouette dans le cours de cette rivière. Bientôt cependant, on y verrait s'élever, sur la rive est, un nouveau clocher majestueux comme la vie d'un peuple. Il fut bien long ce temps d'attente de leur église pour les pionniers de notre sol puisqu'une paroisse mérite ce nom pourvu qu'elle ait une église.
Détachée des paroisses environnantes de Saint-Jean-Chrysostome, Saint-Nicolas, Saint-Isidore et Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy, la paroisse de Saint-Lambert-de-Lauzon fait l'objet d'une érection canonique en 1851 et civile en 1853. La municipalité de paroisse établie en 1855 reprendra intégralement cette appellation, alors que le bureau de poste créé la même année, sous la dénomination de Saint-Lambert, se verra adjoindre en 1876 l'élément localisateur « de-Lévis », évoquant la division de recensement qui coiffait la municipalité. Les Lambertins, dont les ancêtres venaient des paroisses voisines, doivent leur gentilé à Pierre Lambert, arpenteur, qui dressera, en 1849, les plans de la ville d'Aubigny, plus tard connue sous le nom de Lévis. Quant au spécifique « de-Lauzon », il souligne que l'endroit faisait partie de la seigneurie de Lauzon, concédée en 1636 à Simon Le Maître, marchand à Rouen et prête-nom de Jean de Lauson. Par ailleurs, on relève sur un plan de la seigneurie de Lauzon, dressée par le même Pierre Lambert en 1828, la forme « St-Lambert » indiquée le long d'un sentier (route) longeant la Chaudière.
Chez nous, aussi bien que dans tout pays de colonisation, on vit des débuts lents et pénibles à défaut de moyens de communication. Aucune route, aucune voie ferrée n'avait violé cette forêt vierge. Enfin, de jeunes, mais courageux défricheurs attirés beaucoup plus par le goût de la terre que par la soif des richesses sont entrés par ce qui est aujourd'hui la rue du Pont Est (autrefois le rang St-Patrice). Il va sans dire que la plupart des pionniers de ce rang viennent surtout de chez nos voisins, c'est-à-dire de Saint-Henri et de Saint-Jean-Chrysostome, même si on en compte un bon nombre venu de Saint-Charles, voire même de Saint-Anselme.
Au fil des ans, Saint-Lambert-de-Lauzon s'est développée de part et d'autre de la rivière Chaudière qui traverse son territoire sur toute sa longueur et donne à son noyau urbain un décor enchanteur. Un pont, inauguré en 1960, fait le lien entre les deux rives. Un premier pont, appelé le pont Taschereau, avait été construit en 1912. Auparavant, la traversée de la rivière se faisait à l'aide d'un Bac, d'où le nom de son école primaire, l'école du Bac.
Les principales caractéristiques de la municipalité y figurent : l'arbre, qui représente la nature dont nous bénéficions et aussi un rassemblement de citoyens qui, une fois tous réunis, forment un noyau fort, beau et énergique.
De plus, l'aspect géographique y est aussi représenté : la rivière et ses deux rives sur lesquelles la municipalité s'est établie. Finalement, le soleil qui vient nourrir d'énergie et de nouvelles idées cette dernière et ses citoyens pour de futurs projets.
Vous trouverez ci-dessous les cartes des secteurs de la municipalité de Saint-Lambert-de-Lauzon : la carte complète, le centre du village, le secteur des oiseaux et le secteur de la rue des Érables Nord. Cliquez sur «Télécharger» pour visualiser les cartes dans votre navigateur.
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